«C’est ça que les hétéros comprennent pas. Nous, on sait que notre mode de vie, nos libertés, ça peut s’arrêter en deux ans. On sait que rien n’est définitif dans l’adoption de nos libertés par la société. C’est inscrit dans notre mémoire communautaire, même chez ceux qui prétendent ne pas le savoir.»
» Franck, hier, rue Béranger.
J’avais jamais formulé ça comme ça, mais c’est clair que la société ne dira jamais : «Faire des enfants, c’est dégeulasse; le mariage, c’est mal; les gens comme vous ne devrez pas exister.» aux hétéros. En tout cas, moi, j’ai bien intégré la fragilité de notre place dans la société. Je crois que c’est pour ça que je suis prêt à partir tout le temps. Ma valise est prête en 10 minutes.
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